samedi 30 janvier 2010

samedi

êtes-vous aussi fou que ça, que vous pensez à se suicider chaque jour? êtes-vous fatigué de cette douleur, de se reveiller le matin sous un manteau, les stigmates du satan sur le corps, entre les os, les bras courbaturés, les yeux pleins de larmes qui ne roulent pas? ne bougez plus pour vous protéger, devenez embryon sur le divan? regardez la télé ou buvez quelque chose pour nouer le cerveau? sautez les pillules, regardez-les, balancez-les, remplacez-les dans la boîte? ennuyez-vous comme un chat sous les nuages grisâtres? baignez dans le désespoire rouge? vivez la maladie encore, pourquoi pas?

c'est samedi, faites une mélodie, allez au vieux café, écrivez. oui, le jour est lourd, oui, vous ne pouvez pas vous lever. alors, fermez les yeux et rêvez du passé ou de l'avenir qui n'est pas fait. revez, revez... ne vous quittez pas. pas aujourd'hui. pas le samedi.

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