Dites-moi comment vont-ils faire,
Ces sans-habitat, sans demeure?
Les nuits sont glaciales et si claires:
Souvent ces misérables meurent.
Je les vois devant nos entrées
Dans leurs minces sacs de couchage,
Sous les têtes leurs biens cachés,
Pas de doux rêves sous les nuages.
Serrés les uns contre les autres,
D'autres voudraient s'endormir
Les gens de la ville se vautrent:
Gélées les victimes expirent.
Ces sans-habitat, sans demeure?
Les nuits sont glaciales et si claires:
Souvent ces misérables meurent.
Je les vois devant nos entrées
Dans leurs minces sacs de couchage,
Sous les têtes leurs biens cachés,
Pas de doux rêves sous les nuages.
Serrés les uns contre les autres,
D'autres voudraient s'endormir
Les gens de la ville se vautrent:
Gélées les victimes expirent.
La soupe chaude--SOS!
Au secours, un cœur ralenti:
Le cœur d'une mère qui cesse:
Un drap blanc devient son abri.
Ne jugez pas les vieux soûlards
Qui posent leurs os dans le train:
Mieux vaut offrir dans leur brouillard
Aux êtres humains votre main.
Car chacun vit ses grands épreuves,
Les maladies nous effleurent,
Les vies sont les romans-fleuves:
A chacun sa propre demeure!
La première victime d'hiver en France 2010 - Photo France Soir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire